Les Nations Unies organisent un Sommet de haut niveau à New-York, du 20 au 22 septembre afin de permettre une accélération des progrès en vue de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). A l’approche de l’échéance de 2015, le Sommet a pour objectif d’examiner les succès, les meilleures initiatives, les obstacles et d’aboutir à des plans d’actions.
Un indicateur de progrès : les enfants qui meurent de faim
Les OMD sont des objectifs de développement majeurs : la réduction significative de l’extrême pauvreté, de la faim et de la mortalité infantile, l’amélioration de la santé maternelle, de l’éducation, de la protection de l’environnement, de la santé publique et de la biodiversité. Pourtant dix ans après l’adoption des OMD, on constate que les progrès sont minimes et ce, malgré des succès notables dans certains pays.
Mesurer ces progrès peut sembler difficile, cependant il existe un indicateur précis : . Malgré une diminution des taux de mortalité infantile, près de 55 millions d’enfants souffrent encore de malnutrition aiguë. C’est une maladie que l’on peut prévoir, éviter et soigner, et pourtant 3,5 millions d’enfants en meurent chaque année.
En finir avec les décès causés par la faim
Les progrès en vue de la réalisation des OMD nécessiteront des investissements significatifs en matière de prévention et de traitement de la malnutrition aiguë, en particulier en ce qui concerne les enfants de moins de 5 ans, qui en sont les premières victimes. Faire de la lutte contre la malnutrition infantile une priorité a des conséquences positives à de nombreux niveaux. En effet, un apport nutritionnel de qualité est essentiel pour éviter des dommages irréversibles sur la santé, pour préparer une vie saine et productive et pour encourager la croissance économique de la société sur le long terme.
Il existe des solutions efficaces. En effet, il est possible de mettre en place des programmes de traitement et de prévention à grande échelle basés sur une approche communautaire et ce, partout où existe la menace de la malnutrition aiguë. Mais pour y parvenir, nous avons besoin que nos dirigeants s’engagent, à faire de la lutte contre la faim et la malnutrition une priorité.
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