En cette année 2007-2008, le Centre d’Etudes du Saulchoir, en lien avec l’Institut Catholique de Paris, propose un cycle de « Théologie de la spiritualité » sur le thème : Les vies des saints comme lieu de la théologie spirituelle.
Qu’est-ce qu’un saint ? Quels chemins conduisent à la sainteté ? Comment les saints d’hier peuvent-ils être des modèles pour aujourd’hui ? La théologie ne peut approfondir ces questions qu’à partir du témoignage vivant donné par les croyants de toutes les générations.
Ces témoignages sont transmis notamment dans les récits dits «hagiographiques», qui fournissent ainsi une source essentielle de réflexion au théologien de la spiritualité. Chaque séance présentera des vies consacrées à une figure éminente de sainteté.
La première séance sera animée samedi 20 octobre 2007, de 10h à 12h15, par Sylvie Barnay, maître de conférences à l’Université de Metz, sous le titre de L’hagiographie , regard historique et anthropologique. L’exemple de la « Legenda aurea ».
La Legenda aurea de Jacques de Voragine est emblématique de la vision dominicaine de la sainteté au 13ème siècle. Elle a fait l’objet d’innombrables lectures. Mais relire le langage hagiographique, c’est aussi poser la question des herméneutiques de la parole sainte. Le regard historique et anthropologique formule à cet égard un certain nombre de propositions qui sont à replacer dans la dynamique historiographique de l’hagiographie. Le but de cette approche est de les rappeler tout en invitant à les renouveler à l’aide des outils des sciences humaines contemporains, en particulier celui de la psychanalyse.
Bibliographie indicative : Barnay (Sylvie), Les Saints. Des êtres de chair et de ciel, Paris, Gallimard, 2004, 166 pp., (coll. Découvertes. Gallimard n°458).
Informations pratiques : vous souhaitez assister à ce cycle ou à cette première séance, contacter le Centre d’Etudes du Saulchoir, couvent Saint-Jacques, 20, rue des Tanneries, 75013 Paris (répondeur 01.44.08.07.47 ; courriel : [email protected] ou connecter vous au site internet du Centre d'études du Saulchoir en cliquant dessus)