A nous, il n'est pas permis de vivoter. Un catholique ne saurait manquer de gaité; la tristesse doit être bannie. C'est une maladie, la pire de toutes".
Et ça chahute, et ça se renvoie la balle, et ça se corrige fraternellement et in fine, ça déprime sérieux chez les cathos. Et les autres aussi d'ailleurs. Entre des journalistes et une société qui veut absolument démontrer que la catholicité est vraiment ringarde et à côté de la plaque, et qui n'écoute pas/plus ce que l'on peut dire; et certains cathos qui s'enfoncent dans un traditionnalisme frileux et des positions indéboulonnables qui ne font qu'abreuver les certitudes des premiers, c'est assez déprimant.
Et bien non. Ne cèdons pas au pessimisme ambiant. Et oui, osons affirmer que l'on peut être catho, bien ancré dans une vie moderne et que l'on peut être constitué de telle manière que les clichés n'adhèrent pas sur nous. Osons affirmer aussi que nous sommes beaucoup dans ce cas, mais que peut-être nous faisons moins de bruit que d'autres. Osons aussi affirmer qu'être catho c'est ETRE avant tout. 24h/24, 7jours/7. La foi ce n'est pas la religion. L'Evangile n'est pas seulement à annoncer à grands coups de dogmes assenés par voie médiatique, il se vit d'abord. Et il ne se vit pas dans la tristesse.
On oublie "les bigooooooottes" de Brel. Par contre, à la place de mon texte hebdomadaire de Carême, écoutons résonner cette petite phrase de Pier Giorgio Frassati, jeune italien des années 20, laïc dominicain, engagé dans l'Eglise, malheureusement parti trop tôt à 24 ans, emporté par une polyomélite foudroyante.
Pier Giogio Frassati
D'après un article paru sur Angel Cake
Ollé !
Rédigé par : Denis | 28 mars 2009 à 08:02