Il y a 40 ans, la recherche de la justice et de la paix a été désignée par le pape Paul VI comme une urgence de nos sociétés modernes. L’Ordre des Prêcheurs, qui partage cette analyse, en a fait une orientation prioritaire. Le chemin de la justice et de la paix se parcourt dans l’amour et la vérité. Lorsqu’une personne est en difficulté, « en pauvreté », lorsque sa dignité est blessée, la justice bafouée, aucun chrétien ne peut rester indifférent. Le seul fait de pouvoir aider ou nuire à une personne nous confère une responsabilité à son égard, que ce soit dans nos activités professionnelles ou notre vie de citoyen.
La connaissance nous responsabilise et nous sensibilise : nous sommes à demeurer curieux de tout ce qui nous informe et nous éclaire sur la vie de notre monde. L’information est devenue abondante, les sujets d’actualité, les événements locaux sont mieux connus et sont autant d’occasions d’ouvrir les yeux. Nous en sommes devenus plus responsables.
Le souci des êtres humains, de leur dignité et de la justice à leur égard peuvent nous entraîner vers des actions et des partages qui ne devraient pas être à sens unique. Les situations pacifiantes sont en effet fondées sur une relation de vérité et de transparence, sur un principe de partage, voire de réconciliation. Ainsi, un chèque ne satisfait pas toujours à ces critères, alors qu’une main tendue, un courrier, un sourire y participent. Ils sont une implication d’une autre nature. Rappelons nous le bon samaritain
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