Après le nouveau site de l'Ordre des Prêcheurs, c'est au tour du site de la délégation dominicaine auprès de l'ONU d'être intégralement refondu....www.un.op.org/fr
Pour information, l’organisation dominicains pour Justice et Paix, connue sous le sigle UN-OP, fut créée en 1998 par l’Ordre des Prêcheurs pour constituer une présence permanente auprès de la Commission des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, à Genève.
Depuis janvier 2002, l’ONG Dominicains pour Justice et Paix a un statut consultatif spécial auprès du Conseil Économique et Social des Nations Unies. Les dominicains sont également présents dans la vie internationale à travers la Dominican Leadership Conference auprès du siège des Nations Unies à New York.
Le combat pour la dignité humaine, pour la justice et la paix est mené en partenariat avec la famille franciscaine et son organisation non gouvernementale Franciscans International (FI). La fondation d’un bureau commun des fils et des filles de saint Dominique et de saint François à Genève permet d’être plus efficace dans la dénonciation des atteintes aux droits de l’homme et de répondre aux demandes d’interventions formulées par la communauté internationale. Le travail commun de religieux d’ordres différents rend plus visible le témoignage des disciples du Christ auprès des marges et permet d’affirmer avec plus de force les principes évangéliques.
Le bureau commun FI/OP de Genève se fait l’écho des dominicains et franciscains investis localement contre l’injustice, la violence et les atteintes à la dignité humaine et intervient en faisant pression sur les gouvernements et auprès des services de l’ONU. Parmi les actions récentes, mentionnons la pression exercée au sujet de la situation humanitaire en Irak, de la prison américaine de Guantanamo ou du trafic d’êtres humains.
La présence des dominicains à l’ONU est issue d’une longue tradition d’attention aux questions de justice et de paix. Au XVIème siècle déjà, le frère François de Vitoria, au sein de l’École espagnole de Salamanque, jeta les fondements théologiques et juridiques de questions aussi contemporaines que le droit de la guerre (légitimité à faire la guerre, façon de la conduire) ou la défense de la dignité de tout homme. Au même moment, le frère Bartholomé de Las Casas dénonçait l’usage de la force contre les indiens d’Amérique Latine. Parmi les exemples plus récents, citons le frère dominicain belge Dominique Pire, prix Nobel de la Paix, qui œuvra pour les réfugiés après la deuxième guerre mondiale, ou le frère Pierre Claverie, évêque d’Oran en Algérie, assassiné en 1996.
La justice et la paix n’étant pas un centre d’intérêt accessoire, mais une priorité évangélique, dans chaque couvent dominicain et dans chaque Province, un frère et de nombreux laïques suivent plus particulièrement ces questions sur un plan local, national et international.
Tags : Dominique Pire, Pierre Claverie, François de Vitoria, Bartholomé de Las Casas, Oran, New York, Genève, ONU.
Commentaires