Ou le carême comme un retour
Tu n'oses pas lever les yeux...
Tu ne vois plus trop qui tu es
Tu es tombé et tu ne sais
Comment tu vas te relever...
Dans ce faux pas tu t'es blessé
Et tu n'attends que châtiment
Demain a-t-il un avenir ?
Parfois tu n'y crois plus vraiment...
Toi, mon enfant, si tu savais !
Pour revoir ton sourire,
ce que j'aurais donné !
Toi, mon enfant, si tu savais !
Laisse-moi te dire
combien je t'attendais !
Tu n'oses pas lever les yeux
Et tu te vois déjà jugé
Peut-être espères-tu au mieux
Etre vu comme un étranger
Tu as cherché dans ta mémoire
Tout ce qui te restait de lien
Et souvent tu n'osais y croire :
Reviendrais-tu parmi les tiens ? (R)
Oseras-tu lever les yeux ?
Je t'en supplie regarde-moi
Viens accueillir entre mes bras
Cette tendresse de toujours.
Viens écouter sur ma poitrine
Jaillir en moi ces chants de joie
Viens danser, y mêler ta voix
Tu es là, tu redeviens toi. (R)
Voilà, tu as levé les yeux
Peut-être aperçois-tu des larmes...
C'est un reste de temps pluvieux
De vieilles peurs, sombres alarmes ;
Vois plutôt ce soleil radieux
Qui vient brûler toute tristesse
Et t'entraîner dans son ivresse
Vers l'avenir et ses promesses (R)
Toi, mon enfant, toi, tu es là
Je revois ton sourire
dont j'avais tant rêvé !
Toi mon enfant, toi tu es là
Viens, j'ai à te dire
tout ce qui t'attendait !
DP