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Mc 7.14-23
Jésus appela de nouveau la foule et lui dit : Il appela de nouveau la foule et lui dit : « Écoutez-moi tous, et comprenez bien. Rien de ce qui est extérieur à l'homme et qui pénètre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l'homme, voilà ce qui rend l'homme impur. » Quand il eut quitté la foule pour rentrer à la maison, ses disciples l'interrogeaient sur cette parole énigmatique. Alors il leur dit : « Ainsi, vous aussi, vous êtes incapables de comprendre ? Ne voyez-vous pas que tout ce qui entre dans l'homme, en venant du dehors, ne peut pas le rendre impur, parce que cela n'entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, pour être éliminé ? » C'est ainsi que Jésus déclarait purs tous les aliments.
Il leur dit encore : « Ce qui sort de l'homme, c'est cela qui le rend impur. Car c'est du dedans, du cœur de l'homme, que sortent les pensées perverses : inconduite, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure. Tout ce mal vient du dedans, et rend l'homme impur. »
Questions de régime : vinaigre ou vin doux ?
Ma parole, l’Ecriture se contredirait-elle ? C’est bien ce que disait mon copain Alfred : « l’écriture, on peut lui faire dire ce que l’on veut, c’est pas la peine ! » Jugez plutôt ce flagrant délit : le même jour (mercredi 9 février), le texte de la Genèse nous dit « des fruits de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas ». Et Jésus, sans sourcilier, d’affirmer « tout ce qui entre dans l’homme, en venant du dehors, ne peut pas le rendre impur ». Faudrait savoir !
Et c’est là qu’il est intéressant de creuser un peu. Prenons comme grille de lecture de la Genèse que ce jardin d’Eden est planté au plus profond du « cœur ». Y cueillir des fruits, c’est donc chercher en nous-mêmes ce que Dieu ne cesse d’y planter, ce qui pourra nous faire vivre. C’est en tirer « du neuf et de l’ancien » pour faire vivre autour de nous. Jusque là, il n’est pas question de ce qui « entre dans l’homme en venant du dehors ».
Qu’est-ce que l’arbre de la connaissance du bien et du mal, sinon un filtre du regard, qui analyse tout selon des critères bien établis ? En manger les fruits, c’est porter ce regard sur notre frère : le dévisager le déshabiller, le juger, et donc l’enfermer dans tout ce qu’un jugement peut avoir de définitif (et dès lors mortifère). Et voilà « l’impureté » qui « sort de l’homme » : les pensées perverses, la jalousie, la cupidité, l’orgueil en sont les conséquences. Car juger l’autre forme un regard comparatif, et rien n’est plus synonyme d’orgueil, rien n’est plus déclencheur de jalousie, puis de cupidité… et par voie de conséquence de tous les autres maux cités par Jésus.
Manque de chance, en jugeant l’autre, nous lui offrons les mêmes armes à notre égard, et voilà que nous nous sentons horriblement nus devant lui, d’une nudité fragile et menacée. Comme un régime où tout ne serait que vinaigre et acide sur notre peau, à l’opposé de cette simplicité sans honte, virginale et innocente qui auraient dû être notre seul arbre de vie. Ce raisin de Cana dont le sang gorgé de soleil coule dans la coupe du jeudi saint.
Le Christ, lui-même, dit bien « moi, je ne juge personne (Jn 8.15) »… Il ne dévisage pas
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Dans son ouvrage intitulé « Nouvelle histoire du scoutisme catholique en France », le frère dominicain Yves Combeau, l'un des meilleurs spécialistes du scoutisme en France, nous livre une histoire objective et réfléchie du mouvement scout depuis ses origines.
Fondé sur une intense recherche, l’ouvrage, publié aux Editions Monceau, est riche de faits inédits et apporte des interprétations nouvelles sur les mutations du scoutisme, souvent vécues avec passion, rarement explicitées si clairement.
À travers le scoutisme, c’est un des visages de la jeunesse que l’on découvre ; une jeunesse qui se confronte aux évolutions de la société et de l’Église, qui s’adapte et qui trouve son originalité.
À tous ceux qui ont été scouts ou qui le sont, ce livre rappellera d’heureux souvenirs de leurs aventures....bonne lecture !
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En ce mois de rentrée, l’équipe de Ladom vous propose la lecture de l’ouvrage de Catherine Masson, « Les Laïcs dans le souffle du Concile », publié aux éditions du Cerf dans la collection Petits Cerf Histoire.
Le concile Vatican II est considéré comme un moment fort de la reconnaissance de la mission des laïcs dans l'Église et dans le monde. Les deux grands textes « Lumen gentium » et « Gaudium et spes » ont renouvelé la réflexion sur la place qu'ils y tiennent par leur baptême, même si le mouvement avait commencé bien avant cet événement marquant de l'histoire de l'Église du XXe siècle. Il a libéré des initiatives, de façon un peu anarchique d'abord. Ses textes eux-mêmes, peu lus et approfondis dans un premier temps, continuent à nourrir la vie de l'Église et des chrétiens.
Cet ouvrage met en lumière l'interaction entre les diverses initiatives de laïcs, les travaux des théologiens et les interventions des papes, à travers quelque cinquante ans de l'histoire du laïcat dans l'Église de France : une Église qui oscille entre triomphalisme et enfouissement, qui traverse des crises comme celle de Mai 1968 ou que trouble la chute des vocations sacerdotales ; une Église où surgissent aussi de multiples signes de renouveau. Le concile Vatican II et les interpellations de Paul VI ou de Jean-Paul II éclairent, réorientent et stimulent les diverses formes d'engagement des enfants, des jeunes et des adultes qui, de l'Action catholique aux Communautés nouvelles en passant par le scoutisme ou les mouvements de spiritualité, mais aussi par les engagements dans la vie de la cité comme dans la vie ecclésiale, concrétisent la réponse des chrétiens à l'appel du Christ à être tout à la fois « Sel de la terre » et « Lumière du monde ».
Bonne rentrée littéraire et surtout bonne lecture à toutes et à tous.
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Le frère Elie-Pascal Epinoux, dont le départ dû à un cancer fulgurant nous a tous profondément attristé, était doté d'un talent de prêcheur particulier qui a marqué quantité de ceux qui l'ont entendu.
Il était bien connu de nombreux laïcs qui l'estimaient. Voici une occasion de le revoir, dans cette vidéo émouvante de quelques minutes où il retrace avec flamme la vie de Catherine de Sienne, laïque dominicaine.
(d'après le blog http://www.lumierealorient.fr/)
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Les colloques de Fanjeaux sont nés en 1965 et se tiennent chaque année au mois de juillet sous l’égide de l’association « Centre d’Études Historiques de Fanjeaux ». Le siège des colloques, le Belvédère, se situe à Fanjeaux, à mi-chemin de Carcassonne et de Castelnaudary, en pays Lauragais. La ville de Fanjeaux peut être considéré comme le berceau de l’ordre dominicain puisque Dominique de Guzman, futur Saint Dominique, curé de Fanjeaux en 1214, y fonda au début de sa prédication en Languedoc, dans le village voisin de Prouilhe, son premier monastère pour y abriter une communauté de moniales.
Sous le patronage de l’Institut Catholique de Toulouse, des Universités de Montpellier III et de Toulouse-Le Mirail, le Centre d’Études Historiques publie chaque année les actes du colloque de l’année précédente, sous forme d’un volume de la collection des Cahiers de Fanjeaux.
Véritable encyclopédie de l’histoire religieuse du midi de la France entre le 11ème et le 15ème, les 45 volumes de la collection des Cahiers de Fanjeaux constituent à l’heure actuelle la meilleure documentation existant sur l’histoire méridionale au Moyen Âge. Du catharisme au pèlerinage, de la religion populaire à la liturgie, de l’influence de l’Islam et du Judaïsme sur la pensée religieuse méridionale jusqu’à l’action des ordres monastiques et au rôle des papes d’Avignon en Languedoc, c’est un très large éventail de sujets qui a été abordé.
Le 44ème colloque de Fanjeaux, session d’histoire religieuse du midi de la France organisée par le centre d’études historiques de Fanjeaux avec le concours de l’ADREUC (Association pour le Développement des Rencontres et des Échanges Universitaires et Culturels, Conseil Général de l'Aude), aura lieu du 7 au 10 juillet 2008. Les travaux de ce colloque seront conduits sous la présidence de Nicole Bériou, de l’université Lumière-Lyon II, et avec le concours de Cécile Caby, de l’université de Nice-Sophia-Antipolis.
Le thème de ce 44ème colloque de Fanjeaux sera Moines et religieux dans la ville (12ème-15ème siècles). En effet, la présence des réguliers dans la ville médiévale, qui fut naguère un champ historique fécond, grâce notamment aux travaux de Jacques Le Goff (cf. Cahier de Fanjeaux n° 8), a fait l’objet ces dernières années d’investigations renouvelées, portant aussi bien sur les Mendiants que sur les ordres plus anciens (Cisterciens, Camaldules, Templiers, Chartreux).
Si vous souhaitez assister à ce colloque, contactez le Centre d’études historiques, BP 2 F - 11270 – Fanjeaux ( tél. : 00 33 (0)4 68 24 70 02 - fax : 00 33 (0)4 68 24 77 18 courriel : [email protected] )
Tags : Montpellier, Toulouse, Carcassonne, Castelnaudary, Languedoc, Fanjeaux, Prouilhe, Toulouse, saint Dominique de Guzman, Nicole Bériou, Cécile Caby, Jacques Le Goff.
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Si vous lisez cet article, peut-être que vous vous trouvez à un moment de votre vie où vous devez entendre quelque chose qui vous soulage, qui vous oriente, qui vous stimule, qui vous délivre ... Qui sait ? Vous seul(e).
Aussi, les clins d'œil de la providence sont parfois appuyés.
Un jeune et brillant journaliste de KTO a recueilli sur son blog un certain nombre de courts témoignages de personnes, dont le regard sur la vie a profondément changé à la suite d'une rencontre. Chez chacune d'elles, une présence irradiante. Quels visages ! Lumineux, profonds, transparents, offerts.
Ce sont des gens comme vous et moi. Mais mon Dieu, comme on voudrait leur ressembler davantage après les avoir entendus.
A voir, absolument. Avant de le vivre.... metanoia.blog.com
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En 1907 qu’une jeune équipe de professeurs au Saulchoir lança la Revue des Sciences Philosophiques et Théologiques (RSPT). Pour fêter le centenaire de la RSPT, un colloque intitulé « Frères prêcheurs : une vocation universitaire ? » est organisé du mardi 20 novembre au jeudi 22 novembre 2007 par le RSPT en lien avec l’Institut Catholique de Paris (ICP) et les éditions Vrin.
Lorsque Lacordaire restaura l'Ordre des Prêcheurs en France, il entendait manifester non pas l'opposition, mais la proximité de l'Evangile avec les aspirations du monde moderne. Ambroise Gardeil en tira toutes les conséquences dans le domaine des études. Les dominicains autaient pour tâche de servir l'intelligence de la foi par l'enseignement de niveau universitaire, fortement enraciné dans la tradition, mais non moins solidement informé des avancées du savoir et des questions que pose l'actualité de la recherche. En 1907, de jeunes disciples du P. Gardeil, professeurs au Saulchoir, lancèrent la Revue des Sciences Philosophiques et Théologiques. A leur suite, des dominicains comme M.-D. Chenu, A.-J. Festugière, Y. Congar, D. Dubarle, continuèrent à oeuvrer dans cet esprit d'ouverture et de scientificité. L'étude privilégiée des doctrines médiévales permit de remonter aux sources et de renouveler ainsi la lecture de saint Thomas d'Aquin. Le même souci d'ancrer la théologie dans l'histoire et les cultures prépara le concile Vatican II, contribua à la mise en œuvre et accompagna sa réception.
Mais devait-il jamais aller de soi que des religieux " fussent associés à des séculiers dans l'enseignement " comme le voulait Thomas d'Aquin au XIIIème siècle ? Etait-il possible, était-il légitime d'être à la fois frater et philosophus ? Sept siècles plus tard, Yves Congar notait dans son journal que l'on se défiait toujours, en certains milieux, de " l'idéal du Saulchoir : mériter et obtenir l'approbation des gens de l'Université, de la Sorbonne, c'est à dire des Modernes ". Le différend continue aujourd'hui de traverser l'Ordre dominicain. Des religieux, voués à la contemplation et à la prédication, peuvent ils se reconnaître " une vocation universitaire " ? L'Université de son côté, est elle prête à recevoir et intégrer la collaboration de " frères prêcheurs " ? L'intitulé de ce colloque n'est donc ni un constat de fait, ni une affirmation péremptoire, mais une question, précisément qui entend ouvrir un débat engager une réflexion aussi larges que possible.
Programme du colloque : il s'ouvrira par une conférence inaugurale d'Alain de Libéra, mardi 20 novembre 2007 à 18h30 à ICP et comportera cinq temps forts mercredi et jeudi.
Mercredi 21 novembre à l'ICP, quatre communications évoqueront dans la matinée le thème " Dans le sillage des pères Lacordaire et Gardeil : les dominicains et l'Université " puis quatre autres dans l'après-midi aborderont " La RSPT et Vatican II : la théologie universitaire au service d'un concile pastoral ". Dans la soirée du mercredi 21 au Saulchoir, une table ronde animée par François Bousquet avec des personnalités invitées abordera la question suivante : " les revues universitaires de philosophie et de théologie ont-elles un avenir ? "
Jeudi 22 novembre à l'ICP, quatre communications évoqueront dans la matinée le thème " Cent ans d'études médiévales : lire Thomas d'Aquin en historien et en philosophe " puis quatre autres dans l'après-midi aborderont " L'Université, l'Eglise et la Cité : appartenance religieuses et débat universitaire ".
Informations pratiques : si vous souhaitez assister à ce colloque vous devez vous inscrire directement au secrétariat du Centre des Etudes du Doctorat de l’Institut Catholique de Paris (tél. 01.44.39.52.57 et courriel : [email protected] ).
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L'ensemble des membres des Fraternités Laïques Dominicaines de la région Ile de France-Normandie vous proposent de les rejoindre au Couvent Saint-Jacques, situé au 20 rue des Tanneries à Paris 13ème (métro Glacière).
En effet, samedi 27 octobre 2007, le frère Jean-Pierre JOSSUA, dominicain et auteur de nombreux livres sur l'expérience chrétienne, anime de 14h30 à 17h une conférence ayant pour thème " Pourquoi un théologien s’intéresse-t-il à la littérature ? ".
L'entrée est gratuite...venez nombreuses et nombreux.
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Les Semaines Sociales de France (SSF), véritable université populaire d'inspiration chrétienne, offre des espaces de formation, de réflexion et de dialogue, fidèles à une longue tradition de rencontres qui, depuis leur création en 1904, ont contribué à la promotion et l'élaboration de la pensée sociale chrétienne, à la formation de chrétiens engagés, et à la proposition de mesures souvent reprises par le législateur.
Les SSF 2007 se réuniront du 16 au 18 novembre à Paris La Défense sur le thème « Vivre autrement, pour un développement durable et solidaire ».
Les scientifiques unanimes nous le répètent, les indicateurs du futur sont au rouge, le monde que nous laisserons à nos enfants sera, si nous ne réagissons pas vite et fort, un monde invivable et dangereux, une planète épuisée, une humanité déchirée. Le concept de « développement durable » fit son apparition à partir de ce constat voici plus de vingt ans, au nom d’une responsabilité environnementale et intergénérationnelle, une grande nouveauté à l'époque.
De son côté, l’opinion publique mondiale s’éveille peu à peu à ces idées nouvelles : commerce équitable, tri des déchets, économie d’énergie et d’eau, responsabilités sociales et environnementales des entreprises, diminution des émissions de gaz à effet de serre, autant de mots d’ordre qui émanent d’une sorte de « conscience universelle » qui accompagne, et le plus souvent précède, les décisions politiques. Pour couronner le tout, Al Gore vient de recevoir le Prix Nobel de la Paix pour son travail de missionnaire visant à réveiller les consciences sur le réchauffement climatique.
Comment la tradition chrétienne réagit-elle à ce retour en force d'une invitation à la retenue et à la solidarité entre les peuples, et entre les générations dont elle n'a plus le monopole ? Comment peut-elle contribuer à aborder un changement qui, à l'analyse des situations concrètes, se heurte à d'immenses difficultés et à de multiples contradictions ? Comment peut-elle aider à penser une évolution profonde de nos modes de vie, aux cotés de responsables politiques dont la tâche est de transformer un sentiment collectif d'urgence en une réelle capacité de changement ? Commet pouvons-nous découvrir les voies d’un nouveau vivre ensemble ?
Pour en savoir plus, pour vous inscrire : www.ssf-fr.org
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